Masque

Belle face humaine en bois caractérisée par un nez en bec de perroquet de 6 cm. de largeur d’une belle et puissante courbe de 20 à 25 cm. de diamètre dont la pointe arrondie revient au menton. Dans l’intérieur de cette courbe se détachent les ailes du nez normales avec les narines rondes, creusées et rouges, derrière cet appendice important, la bouche entr’ouverte arquée par les lèvres fortes, la lèvre inférieure présentant la face interne. Les dents petites et bien séparées (16 en haut dont une cassée et 18 en bas). Teinte claire mêlée montrant que les dents devaient être blanches et les lèvres rouges. Menton indiqué par l’ovale des joues normalement modelées. Arcades sourcilières bien marquées avançant au dessus des yeux élégamment sculptés avec paupières discrètes et globe ovale dans prunelle d’une belle venue. Couche de peinture de bancoul dont l’épaisseur s’aperçoit à quelques éraflures. Belle patine. Au dessus, cylindre formé de grosses fibres serrées par un nattage de cordelettes et maintenant la chevelure au dessus de la tête. Il est analogue au chapeau raide que les chefs portaient dans les cérémonies. Un coquillage à l’émail blanc attaché à une ficelle autour du nattage pend sur le front. Au dessus du nattage, dôme de chevelure humaine maintenue par quelques cordelettes. On aperçoit par endroit les gaulettes de la vannerie qui soutient la coiffure. Au dessous du menton, attachées au bois, quelques grosses cordelettes de chevelure nouées dans le bas et faisant une barbe abondante. A la face postérieure, un nattage de gaulettes réuni par des cordelettes comme le cylindre. Réuni à ce dernier et recouvrant la nuque. Sur le côté gauche, des cordelettes de cheveux cachent sa jonction. Sur le côté droit, les cheveux manquent et l’on aperçoit la ligature fixant à la fois le nattage et l’un des bois de la vannerie de la coiffure. Ligature passant dans quatre trous du masque. Entre le cylindre et le nattage couvrant la nuque, s’echappe une abondante chevelure avec p